La dure vérité : Être une bonne personne ne te rend pas aimé, mais utile

Dans notre société, on nous enseigne souvent que la bonté, la générosité, et l’altruisme sont des valeurs essentielles pour être aimé et apprécié. Cependant, au fil de mon expérience personnelle et professionnelle, j’ai appris que la réalité est souvent différente. Être une bonne personne ne garantit pas que les autres t’aimeront. Au contraire, cela te rend souvent “utile” aux autres, et cette utilité peut être à double tranchant.

La différence entre être aimé et être utile

Il est important de comprendre la nuance fondamentale entre être aimé et être utile. Lorsqu’on est utile, cela signifie que les gens nous apprécient pour ce que nous leur apportons. Ils bénéficient de nos actions, de notre temps, de notre énergie. Cependant, être aimé véritablement implique que les gens t’apprécient pour ce que tu es, indépendamment de ce que tu peux leur offrir.

Dans mes débuts en tant qu’entrepreneur, et même dans ma vie personnelle, je me suis souvent demandé pourquoi certains comportements ou actions ne menaient pas à l’appréciation que je m’attendais à recevoir. J’étais présent pour les autres, prêt à les aider à surmonter leurs défis, à répondre à leurs besoins. Mais en retour, je ne recevais pas toujours l’affection ou la reconnaissance que je pensais mériter.

Cela m’a amené à une réalisation cruciale : dans bien des cas, les gens ne voient pas la bonté comme une raison d’aimer quelqu’un. Ils la considèrent simplement comme un outil qu’ils peuvent utiliser.

L'utilité peut devenir un fardeau

L’une des plus grandes leçons que j’ai apprises est qu’être constamment une “bonne personne” peut devenir un fardeau. Lorsque tu t’efforces constamment d’aider les autres, sans poser de limites claires, tu peux finir par être perçu uniquement comme une ressource. Les gens viendront te solliciter uniquement quand ils auront besoin de toi, mais ils ne t’accorderont pas forcément une place dans leur vie.

Par exemple, dans le cadre de mon entreprise Eurêka Services, j’ai souvent été dans la position de résoudre des donner des formations à nos apprenants. Mais une fois la compétence acquise, certains d’entre eux ne revenaient pas pour maintenir la relation, ils revenaient seulement lorsqu’ils avaient à nouveau besoin de moi. Cela m’a montré que ma “bonté” ou ma capacité à aider était perçue comme une utilité, pas comme une raison de créer des liens plus profonds.

Pourquoi la bonté n’est pas toujours valorisée

Beaucoup de gens confondent l’altruisme avec un droit automatique à l’amour et à la reconnaissance. Mais la vérité, c’est que tout le monde ne valorise pas la bonté de la même manière. Pour certaines personnes, ta bonté peut même être vue comme une faiblesse ou une obligation. Ce phénomène est d’autant plus fréquent dans les relations déséquilibrées, où une personne donne sans compter et l’autre en profite sans jamais vraiment apprécier.

La réalité est que certaines personnes s’habitueront à ta générosité et s’attendront à ce que tu sois toujours disponible, sans jamais te remercier ou te valoriser. Elles prennent ta bonté pour acquise. C’est pourquoi il est important de reconnaître que la bonté doit être équilibrée par une compréhension claire de tes propres besoins et de tes limites.

Être bon, mais pas au détriment de soi-même

Être une bonne personne ne signifie pas te sacrifier constamment pour les autres. Si tu fais toujours passer les besoins des autres avant les tiens, tu risques de t’épuiser. Il est essentiel de savoir poser des limites et de ne pas te laisser exploiter sous prétexte de bonté. La vraie force d’une bonne personne réside dans la capacité à dire non lorsque c’est nécessaire, et à protéger ses propres intérêts sans culpabilité.

Il est tout à fait possible d’être altruiste tout en prenant soin de soi. En fait, c’est la meilleure manière d’exercer la bonté sur le long terme sans te sentir utilisé. Quand tu apprends à équilibrer ta générosité avec des limites claires, tu t’assures que les autres te respectent non seulement pour ce que tu fais pour eux, mais aussi pour qui tu es.

Que retenir? N’attends pas que ta bonté soit récompensée par de l’amour

Si tu es une bonne personne, continue d’être généreux et bienveillant, mais fais-le pour toi, pas pour les autres. Comprends que la bonté te rend souvent utile, mais pas toujours aimé. N’attends pas que les autres te rendent la pareille simplement parce que tu as été bon avec eux. Apprends à reconnaître ceux qui t’apprécient réellement pour ce que tu es, et protège-toi des relations où tu n’es valorisé qu’en tant que “ressource”.

Merci de m’avoir lu. 

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